Inutile de préciser que là réside le siège de nos émotions. On dit à son sujet qu’il est viscéral car tout ce qui s’y inscrit ce sont nos sentiments profonds, inconscients, latents, intimes et irraisonnés. Avec le temps, l’impact généré par de ce cerveau peut se répercuter sur notre santé psychologique et physique.
Le cerveau émotionnel a la propriété d’imprimer et d’encoder à notre insu ce qui nous a fait souffrir dans notre enfance et au cours de notre vie. Et, il fait de même avec ce qui nous a été agréable et confortable. Durant notre vie, nous recherchons inconsciemment à reproduire ce que nous avons aimé et paradoxalement à fuir ce qui nous a été désagréable. Ce cerveau a pour ainsi dire la propriété de refouler et de mettre en veille les émotions que nous jugeons trop douloureuses et désagréables à vivre. C’est la raison pour laquelle le cerveau émotionnel a une grande importance dans la constitution du cerveau humain. Il est au cœur du fonctionnement de l’être humain. Celui-ci influence notre attitude, notre comportement, notre langage intérieur, notre fonctionnement, nos décisions, notre état d’esprit, notre santé, notre tempérament, notre caractère et notre personnalité. Il va de soi que la qualité de nos relations risque d’en être affecté.
Ce cerveau peut dominer notre raison qui, elle, ne réussit même pas par sa simple logique et par un effort de rationalisation et d’objectivité à influencer ou contrer ce qui se vit subtilement au cœur de notre monde émotionnel. Autrement dit, l’émotion peut être temporairement poussée ou ignorée mais si elle reste trop longtemps bloquée et non exprimée elle risque de s’intensifier et de nous faire souffrir davantage sans que nous en soyons vraiment conscients. Et, quand notre monde affectif est fragilisé on risque de se s’isoler à force d’essayer de s’en sortir seul.
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