Le mot responsabilité fait référence en chacun de nous à une multitude d’interprétations différentes et surtout à une foule de vécus différents. Je vous parlerai ici, de la notion de responsabilité non pas dans son sens habituellement utilisé dans notre société qui a pour effet de venir alourdir notre vie et notre estime personnel par l’utilisation qu’on en a toujours fait inconsciemment à travers les générations ; sens d’obligation, de devoir accompli, de bien faire ce qu’on doit faire ou ce qui nous a été enseigné, désir inconscient de se conformer, de plaire, d’être à la hauteur. Tout cela dans une recherche non définie d’amour et de reconnaissance.
Devenir Conscient ou Consciente c’est d’abord la capacité grandissante d’un individu à se prendre en charge, à s’assumer et se réaliser le plus entièrement possible. Et, pour se faire il est important d’apprendre non seulement à bien se connaître mais surtout à s’accepter inconditionnellement malgré nos différences. Ainsi, la véritable transformation commence par la prise de conscience et l’acceptation de qui on est et ce, sans jugements portés sur nos côtés mal-aimés. Nous avons tous en nous une partie ombre et lumière. Chacun de nos choix aussi minime soit-il définit l’orientation que nous prenons face à nous-mêmes. C’est avec ce qu’il Est que l’être humain peut réussir à composer sa vie, non pas avec ce qu’il pense vouloir ou devoir être. Toutefois, il n’existe qu’une voie royale vers à la vraie autonomie et c’est notre aptitude à prendre la pleine responsabilité de notre vie sans se blâmer, se juger ou porter le blâme sur les autres et sur les évènements.
Depuis ma petite enfance, j’ai appris à mes dépends, à me rendre généralement responsable de mes souffrances intérieures, de mes tristesses, de mes chagrins, de l’ensemble de mes émotions souffrantes et de tous mes petits malheurs que je jugeais trop intenses. En résumé, je condamnais tout ce qui venait interférer dans mon monde affectif et émotionnel auquel je n’arrivais pas à donner du sens. Ma recherche de sens étant insatiable je me butais trop souvent à des murs d’incohérences. J’ignorais à cette époque avoir une grande capacité à capter les vibrations bonnes ou mauvaises et j’ignorais encore moins comment m’en préserver. Habituée de nager dans une eau trouble déjà polluée par ce fardeau d’incompréhension qui m’habitait enfant, je voguais entre deux eaux opposées. Ne sachant comment réagir face à certaines émotions trop douloureuses j’ai appris à me taire et à étouffer mes sentiments. Me jugeant inadéquate j’ai traîné subtilement au plus profond de moi un lourd fardeau de culpabilité et croyant m’en libérer et m’en soulager je reportais souvent le blâme sur les personnes de mon entourage. À l’adolescence j’avais déjà une vision obscurcie de l’humanité encore marquée par les évènements troublants de mon enfance.
Pour l’avoir vécu, je sais possible le fait qu’un enfant puisse se sentir responsable/coupable de ne pas se sentir aimé ou apprécié ou tout simplement compris. Une fois adulte j’ai commencé à me croire alors responsable/coupable de ma maladie, de mon handicap, de mes déceptions, de mes incapacités, de ma solitude, de mon désespoir…de tout finalement. Les questions affluaient alors; ‘ »Qu’est-ce que j’ai fait de pas correct pour mériter ça ? J’ai dû penser ou faire quelque chose de pas correct ?' » Je cherchais la faille, ma faille. De là, a pris naissance en moi l’union de ces deux mots responsable/coupable. Je n’arrivais pas à séparer le véritable sens du mot responsable et coupable. Un sentiment d’incompréhension teinté d’un profond sentiment d’échec ont refait surface en moi appesanti en plus du douloureux sentiment de rejet que j’avais repoussé toute ma vie. Moi, une adepte de la pensée positive qui croyait qu’il suffisait de penser positivement pour contrôler ma vie, j’étais victime de convulsions et diagnostiqué épileptique à l’âge de 31 ans, je venais de prendre tout un plongeon ! J’ignorais alors que la Vie, ma Vie allait me resservir de nombreux obstacles et défis à surmonter pour m’obliger à épurer tout ce qui venait nuire à mon évolution personnelle, émotionnelle, relationnelle et spirituelle.
Encore plus destructeur, ces types de sentiments nourris par le sentiment de culpabilité ont de fortes chances de s’alimenter du très souffrant sentiment de honte très difficile à guérir sans aucun support ou aide psychothérapeutique. Peut-être certains d’entre vous savent ce que signifie « Avoir honte de ressentir la honte ». C’est un important blocage, Il faut le vivre pour le croire. Lorsque vous ressentirez que vous portez en vous un sentiment diffus comme si c’était un trop lourd fardeau c’est un symptôme que vous avez sans doute déjà refoulé beaucoup d’émotions trop difficiles à ressentir dans votre enfance ou votre vie. Il est refoulé au plus profond de notre subconscient. Le refoulement étant l’un de nos nombreux mécanismes de défense.
Il est important de bien saisir que, chez l’être humain, ces mécanismes se mettent naturellement en branle à un très jeune âge dans le but de nous protéger d’une souffrance inconsciente indéfinissable, inconfortable et très menaçante. Avec le temps nos souffrances, nos malaises sont redirigés vers l’inconscient. La répétition de la fréquence de ces indésirables provoque en nous une urgence plus grande de les fuir. À la longue, nous développons dans notre monde intérieur un renforcement de nos mécanismes qui deviennent peu à peu des patterns et des complexes. En nous blindant et nous rigidifiant davantage nous avons de fortes chances de nuire à notre recherche d’équilibre et d’harmonie essentielle à notre bien-être mental, émotionnel, physique et psychologique. C’est de cette façon que se crée les côtés marqués de notre personnalité et de notre caractère. C’est de cette façon que se crée aussi notre personnage. En effet, l’enfant cherche à se construire sur des bases, des concepts et des croyances susceptibles d’éveiller en lui une impression d’être adéquat et à la hauteur de ce qui est attendu de l’extérieur. On se berce d’une douce illusion aussi longtemps qu’on croit que plus on répond aux attentes des autres, surtout les personnes en autorité, plus on sera aimé et apprécié. On se croit nourri et comblé dans la recherche de l’un de ses principaux besoins fondamentaux, le besoin d’amour.
Finalement, notre seul et unique choix réside principalement dans notre capacité à choisir, à faire un choix aussi petit soit-il. Nous prenons chaque fois le risque de sortir de notre zone de confort pour aller vers une plus grande maîtrise et satisfaction de notre état intérieur et de notre bonheur. Faire un choix, faire un pas dans le but de prendre en charge nos états intérieurs. Apprendre à s’apprivoiser, à s’accueillir, à s’aimer, à s’affirmer, à s’exprimer, à se faire confiance et à faire confiance quelque soit les circonstance.
Je vous invite donc à faire ce choix, un pas à la fois, sans vous juger, sans vous blâmer ou sans vous brusquer en vous offrant de vous accompagner et de vous guider professionnellement avec mes nombreuses compétences, qualifications et expériences tant au niveau professionnel que personnel. Formée en tant que thérapeute en relation d’aide par l’Approche non directive Créatrice ( ANDC). Étant spécialiste des relations humaines/relation à soi, aux autres et à la vie je peux vous aider à devenir plus Conscient de tout ce que vous avez créé en vous et de tout ce que vous continuer d’entretenir inconsciemment et qui vient perturber la qualité de votre vie et de vos relations. De tout ce qui vient nuire à votre santé mentale, émotionnelle et physique.
*Écoute chaleureuse, Attentive et personnalisée dans la respect de votre rythme et de vos besoins
*Il est possible de faire les séances à mon bureau à St-Antoine Abbé, Québec ou par vidéo (Messenger, Face Time ou autre) La durée est de 1h30 et le tarif est de $75 Canadien Vous pouvez me contacter à divinelise@hotmail.com ou me laisser un message sur ma page Facebook Consultante en relation d’aide par l’éveil de Conscience
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